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Conclusion
L’Homme souhaitant réaliser des voyages spatiaux de plus en plus longs, il est confronté à de nouvelles limites.
Notamment pour une expédition vers Mars : le voyage, se nourrir ou encore l’atmosphère non-viable de la planète amènent l’Homme à réfléchir à de nouvelles solutions pour dépasser ces limites. L’eau étant l’un des besoins vitaux de l’Homme, celle-ci représente un des principaux freins aux expéditions spatiales.
Comme nous l’avons vu précédemment, la quantité d’eau nécessaire aux astronautes pour vivre 900 jours dans l’espace en autonomie est assez conséquente et donc intransportable dans la navette. En effet, après le carburant nécessaire à la propulsion de la navette, l’eau est la deuxième ressource la plus importante en termes de masse à transporter.
La présence d’eau sur Mars, probablement sous forme de glace, offre une opportunité de production locale mais son exploitation nécessite le développement de solutions technologiquement avancées. En effet comme l’a montré l’engin Phoenix en 2008 il est très difficile de forer le sol martien contenant de la glace et à de tels profondeurs. De plus les perchlorates présents en grande quantité dans l’eau Martienne sont un frein à son utilisation mais l’Homme est capable d’y remédier.
Enfin de nombreuses analyses sont à réaliser sur l’eau potentiellement consommable par les astronautes afin de protéger leur santé. Ceci passe par l’adaptation de techniques utilisées sur terre (Aquapad) ou par le développement de nouvelles techniques (ATPmétrie en temps réel).
Aller sur Mars représente un enjeu considérable pour l’Homme et de nombreux problèmes restent à résoudre avant de pouvoir réaliser une expédition.
Se nourrir, se désaltérer, se distraire, tout cela sur 900 jours sans assistance ni retour anticipé reste le défi majeur d’un tel objectif, l’eau n’en n’est qu’un des aspects les plus emblématiques.